L’épidémie du VIH / sida continue de tuer. Chaque minute, deux personnes meurent du sida dans le monde.
Malgré les avancées obtenues en plus de 35 ans de lutte contre l’épidémie (baisse du nombre de nouvelles contaminations, baisse du nombre de décès liés au sida, augmentation du nombre de personnes séropositives ayant accès aux traitements antirétroviraux) celle-ci est loin d’être finie.
En 20171, 1,8 millions de personnes sont mortes de maladies liées au sida. 36,9 millions de personnes vivent avec le VIH dont plus de 15 millions ne bénéficient toujours pas d’un traitement.
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Avec toujours près de deux millions de nouvelles infections chaque année, le VIH/sida est l’une des plus grandes pandémies de notre époque. Et si nous ne parvenons pas à accélérer la riposte au VIH dans le monde, l’épidémie reprendra.
Les actions de lutte contre le VIH demandent : des traitements ; du personnel médical et communautaire pour prévenir, dépister, accompagner et lutter contre les discriminations que subissent les populations clés ; du matériel de prévention et de réduction des risques. Mais tous ces besoins ont un coût financier.
Parmi ses objectifs de développement durable, l’ONU s’est fixée de mettre fin à l’épidémie d’ici 2030. Pour atteindre cet objectif c’est maintenant qu’il faut agir en investissant les fonds nécessaires.
2019 est à ce titre une année cruciale pour la lutte contre le VIH/sida, puisque le 10 octobre se réuniront les pays les plus riches du monde à l’occasion de la Conférence de reconstitution du Fonds mondial. Ils décideront de leurs contributions à la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme pour les trois années à venir.
1 : http://www.unaids.org/fr/resources/fact-sheet
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Le Fonds mondial est un fonds multilatéral créé en 2002 à l’initiative de la communauté internationale, qui reçoit les contributions volontaires des États et d’autres donateurs pour financer des programmes de lutte contre le VIH / sida, la tuberculose et le paludisme dans les pays qui manquent de ressources financières pour faire face à ces pandémies.
La France, à l’origine de sa création, compte parmi les plus importants contributeurs du Fonds mondial, une institution internationale qui joue le premier rôle en matière de prévention et de financement des traitements. Outil particulièrement efficace pour mobiliser les ressources des États donateurs, il est au centre de la stratégie mondiale de lutte contre le VIH / sida et les autres pandémies en faveur des populations les plus vulnérables.
Tous les trois ans, le Fonds mondial organise la reconstitution de ses ressources pour le cycle suivant, ressources qui proviennent des contributions volontaires des États et des donateurs privés. C’est au cours de cette Conférence de reconstitution du Fonds mondial que le montant des contributions de chaque pays sera annoncé. L’objectif du Fonds mondial pour les années 2020 à 2022 est d’atteindre 14 milliards de dollars, somme minimum à collecter pour ne pas reculer face à ces pandémies.
La Conférence de reconstitution du Fonds mondial se tiendra, pour la première fois, en France. Elle aura lieu le 10 octobre à Lyon.
En tant qu’hôte de la Conférence de reconstitution du Fonds mondial, la France a donc un rôle majeur à jouer et tout particulièrement son Président. Pour que l’événement rencontre le succès attendu, il faut que la France mobilise tous les autres pays donateurs et s’engage elle aussi à augmenter sa contribution. Si les États ne donnent pas, ou donnent moins, nous ferions face à une reprise des épidémies qui pourraient mettre en péril les avancées obtenues depuis près de 15 ans. Il y a donc urgence !
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Toutes les associations à travers le monde se mobilisent donc en faveur d’une augmentation des contributions des États au Fonds mondial.
C’est le cas de AIDES en France et pour que ce message fasse son chemin jusqu’aux décideur.euse.s politiques, ce sont toutes nos voix qui doivent se faire entendre.
C’est pourquoi AIDES appelle à une mobilisation générale en France : la mobilisation du grand public peut faire la différence pour que les États fassent preuve d’une volonté politique à la hauteur de l’enjeu. C’est pourquoi nous avons besoin de VOUS !
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